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Toute la sainte journée, on te farcit la tête de préjugés météorologiques. Tout les médias y vont de leur petite sentence : on te rebat les oreilles en t’annonçant du beau temps, du mauvais
temps, et toi-même de reprendre ça à ton compte : il fait soleil, donc, il fait beau, il tombe des trombes d’eau, donc c’est un sale temps. Si les arbres pouvaient parler, en fait si nous
prenions le temps de les écouter murmurer, ils nous diraient comme l’eau est douce à leur vie, comme la rosée du monde est pleine de leur énergie, ils nous raconteraient comme le fort soleil les
contraint à fermer les pores de leurs feuilles, sans pour autant les mettre en pétard. T'as jamais vu un arbre en colère traverser ta route... ça c'est grave, tu abuses de plantes
illicites...
En fait, nous jugeons le temps à travers le filtre de nos sens, selon nos perceptions ! Le temps n’est pas bon ou mauvais, il « est »,
tout simplement. Si nous « étions » nous aussi, nous arrêterions de nous regarder le nombril, euh, dans mon cas c’est parfois difficile si j’ai trop mangé… Et au lieu de penser individuellement,
au lieu de râler contre la pluie qui nous empêche d’aller à la plage, au lieu de râler contre le vent qui emporte les feuilles mortes, au lieu d’en vouloir à la neige qui obstrue les chemins, si
nous nous mettions à marcher dans le même sens que la vie, si nous nous laissions porter par le courant, il nous suffirait simplement d’aimer le temps qu’il fait, quel qu’il soit, quelles qu’en
soient les conséquences. Il suffit simplement de se mettre en harmonie, au diapason, de penser collectivement, universellement. Promis ? vous allez vous mettre à aimer le temps qu’il fait ?
C’est chouette, parce que vous allez commencer… à vous aimer ! Parole d’ours !
Mitacuye Oyasin… nous sommes tous reliés…
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